Biographie
Artiste créateur scénique de formation, Toto Kisaku. Né à Kinshasa le samedi 30/12/1978 à 12h. Après ses études pédagogiques à l’école Normale Pilote, il se dirige vers les arts dramatiques avec comme option Interprétation Dramatique dont il assimile avec brio et ce pendant 3 années académiques. Très tôt il rencontre Sophie Lecarpentier avec qui il développe les lectures mises en espace et travaille en tant qu’assistant à la mise en scène et créateur son du spectacle « Papati Patatra et des Tralalas » de son ami Dieudonné Niangouna. Il quitte l’Institut National des Arts en 2002. Son sujet de fin de cycle « L’Artiste Katanga Mupey, parcours et enseignement d’une carrière » suscita une polémique entre lui et certains professeurs formant le jury. Il ne s’arrête pas il fonce. De façon très professionnelle il se lance tout de suite aux différentes recherches sur les nouvelles pratiques artistiques partant de l’enseignement reçu à l’INA. Ce qui lui permet de développer une autre forme de théâtre pour les milieux périurbains de Kinshasa. En 2003 sélectionné Jacques Livchine et Philip Boulay parmi les jeunes artistes de Kinshasa, respectivement pour représenter le Congo à la 20ème édition du festival de Limoges et jouer dans deux pièces de Bernard M. Koltes. Ce qui lui servi de temple pour affronter sa carrière professionnelle et internationale. Ayant participé dans plusieurs créations artistiques et différentes tournées à travers le monde. De ces deux metteurs en scène (Jacques Livchine et Philip Boulay) il apprend la direction de l’acteur, la mise en scène et l’analyse des œuvres dramatiques.
Il joue la première version française de « Topdog/Underdog » de Suzan L. Parks au Théâtre Louis Jouvet, Théâtre de l’Athénée à Paris à laquelle il partage la scène avec Dady Kamono.
Autres spectacles joués et mise en scène : « Robberto Zucco » de Bernard M. Koltes, « Topdog/Underdog » de Suzan Lori Parks, « Patati Patatras et des tralalas » de Dieudonné Niangouna. Produit des pièces tels que « Basal’ya Bazoba », « Rencontre au pluriel », « Surface 1 et 2 », « 20 ans, et alors ! », « Mort d’Oluwemi d’Ajumako » …
Plusieurs festivals à son actif : Avignon, Limoges, Paris Quartier d’Eté, Taz à Oostende, ICAF, Pilotobes, A/D Werf, Right About Now, Toseka, Mantsina, Connexion Kin…
Il a créé en 2003 K-Mu Théâtre, une Compagnie de théâtre sous un format ASBL à vocation culturelle pour la Vulgarisation des arts du spectacle dans les milieux urbains de Kinshasa. Et autour d’une mission sur la production, la programmation et l’accompagnement des jeunes artistes ainsi que leurs œuvres. Pendant 17 ans il sillonne le monde en partageant son expérience à travers ses spectacles, workshop, résidences et autres formations artistiques. Il est lauréat du grand prix « Freedom to Create Award 2010 » au Caire en Egypte.
Il initie le programme : Kinois au Cœur du développement. Un programme culturel avec comme acteur les communautés locales du district de la Tshangu.
De par son travail dans la commune de N’Djili, il sera nommé Conseiller Communal en Charge d’Activités Socioculturel (2013-2016) Kinshasa/N’Djili.
En 2012 il bénéficie du premier programme de résidence d’échange artistiques entre les artistes du Sud et du Pays-Bas. Un programme initié par le Prince Claus Fund, Ivos, Stichting Doen et de dutch Performing Arts.
Plusieurs partenariats à son actif :
Institut Français de Kinshasa et Paris, Centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa, KVS (Bruxelles), Volens (Bruxelles), Théâtre Embassy (Pays-Bas), Festival Toseka (Kinshasa), Ghitte Institute (Kinshasa), Compagnie Dakar (Pays Bas), Stichting Doen (Pays Bas), Délégation de l’Union Européenne, Ambassade Royale de Pays Bas en RDC, Studios Kabako (Kisangani).
Chers internautes bonjour,
Je m'en vais vous dresser un petit parcours presque complet de K-Mu. Vous y trouverez les remerciements et reconnaissances. Aussi vous assurer que K-Mu reste encore et continue de poursuivre ses objectifs.
K-Mu Théâtre, Kinois en Mutation
Centre de Recherche et de Création Artistique en Milieu Urbain
Fut créé en 2003 à Kinshasa, cette compagnie de théâtre alors jeune, s’est vu être bien accueilli par le public et les autres structures. Avec des idées novatrices, il s’est associé avec la crème de la jeunesse du milieu artistique, pour réaliser son tout premier projet « 20 ans, et alors ! » de Don Duyns. Il s’agit là de Toto Kisaku et Alex Herabo. Une pièce à une géographie de l’écriture exceptionnelle proposée par l’auteur, rencontrant les jeunes créateurs très excités par l’envie de donner le meilleur d’eux-mêmes, mais aussi un public magnifique et réceptif.
« 20 ans, et alors ! » a reçu l’accompagnement de l’Institut Français de Kinshasa à l’époque Centre Culturel Français/Halle de la Gombe.
D’Abord (je cite), Jean Michel Champault, Sophie Lecarpentier, Stéphanie Suffren, Philip Boulay, Jacques Livchine… qui croient, non seulement à cet étudiant qui venait à peine de quitter l’Institut National des Arts, mais aussi à l’envie et le désire que nous présentions mon ami et moi.
Nathalie Fodérie, qui grâce à une improvisation autour du pain lors d'une soirée, Fabrice Bwabulamutima et moi (Toto Kisaku) avons surpris les invités en donnant une série des répliques de la pièce autour du pain. Nathalie Fodérie a cru et a apporté son soutien en contribuant pour l’achat des costumes de cette pièce.
Ensuite est venu Jean Marie Haye, qui en plus de l’envie et du désire qu’il a trouvé en nous, il a aussi compris que la motivation et l’énergie que lui proposent ces artistes était en faveur du milieu artistique de Kinshasa, tout en espérant que la compagnie grandira et sera comptée parmi les piliers de la Culture Congolaise. En plus de croire il soutiendra le projet ainsi que la seconde. Il s'agissait donc de "Mort d'Oluwemi d'Ajumako" de Maryse Condé, mise en scène par Toto Kisaku.
Je suis sans ignoré que les encouragements nous les avons reçu de mes amis tels que Dieudonné Niangouna qui a invité le spectacle à deux éditions du festival « Mantsina sur Scène » à Brazzaville ; Ados Ndomasi avec le festival Toseka et sa participation au projet Kin2010, Freddy Tsimba, la leçon sur les épreuves de la vie à surmonter et cette roue qui tournera à jamais et Faustin Linyekula qui inspire la force de demeurer dans l’art, mais aussi à l’accompagnement des jeunes artistes et structures qui promettent, Le KVS avec Jan Gonses et Paul Kerstens, Giuci Tinela (l'Institut Français Paris), Gertrud Flentge, Merel Old (stichting Doen)...
Les artistes qui se sont associés à nous :
Jeannine Swera, qui a apporté sa contribution dans la création des costumes ;
Vitshois Mwilambwe et Freddy Mutomba, une très grande contribution aussi dans la scénographie ;
Mega Mingedi dans les accessoires,
Henri Kisasa, à la Régie Lumière dont je salue sa loyauté de plus de 13 ans au service de K-Mu Théâtre.
Ainsi que cette présence exceptionnelle de Papy Maurice Mbuiti Nzete ya Mbila (Lol) qui a excellé dans ce personnage magnifique de « l’Autre »,
Fabrice Bwabulamutima qui en plus du jeu en duo avec Toto Kisaku, a proposé sa maison pour la préparation dudit spectacle. Je nous rappelle mon personnage a été inspiré d’un jeune aussi méticuleux qui habitait sur son avenue.
Bibish M L. Mumbu, Nous ne pouvons que nous rappeler de cette administratrice des Studios Kabako (à l’époque) en même temps journaliste, au premier plan devant 4 bonnes centaines des spectateurs. Qui à la fin du spectacle me dira "Fonces !"
Ensuite Guido Klenne qui prend le relais pour une présentation du projet à l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas pour un appui aussi important à l’époque, faisant l'objet d'une tournée dans les cités de Kinshasa.
C’est la même période que l’initiative de la Grande grande comédie musicale "Basal'ya Bazoba s’est vu naître et qui par suite a permis à K-Mu de s’appuyer sur l’idée d’installer un Théâtre en pleine cité où Guy Georges Muyika m'a rejoint ensemble avec Pasco Losanganya.
Le théâtre Embassy a pris le relais pour un développement en terme de structure et de l'organisation de K-Mu. Là je vois Berith Danse, Debbie Stravers, Wendy Rapapor , Stichting Doen, Ivos, Preince Claus Fund, Teyu Abusa (Bralima), Lotte Van Den Berg, Hans Bouma, Rachel Corner, John Ebuer...Durant 12 années, K-Mu Théâtre s’est vu dans une place aussi importante dans le milieu culturel du Congo. Il a produit, programmé et accompagné plus d’une centaine d’artistes dont une trentaine évolue dans le circuit artistique de Kinshasa.
Françoise Gardie à la tête de l’Institut Français a accru la confiance auprès de K-Mu Théâtre en ouvrant davantage de l’espace dans un partenariat sur différents projets artistiques. Fulgence Kabeya, Anne Marie Massamba, Albert, Juste, Jeannine, Jean Pierre Mbuyi (DCD), Epiphanie (DCD)...
Christophe Roussin l’actuel Directeur Adjoint de l’Institut Français qui prend la relève ensemble avec Kathryn Brahi et Brain Tshibanda, respectivement déléguée à la Wallonie Bruxelles et Directeur Adjoint avec d'autres types de partenariat.
Je m’en vais citer nos collaborateurs qui ont été avec nous et continue à nous soutenir dans les productions :
Chris Niangouna, Pathy Tshindele, Eddy Ekete, Patrick Massamba, Kojack KossaKamnvwe, Sabine de Tonnac de Villeneuve, Maaike, Romain Ndomba, Toussaint Kimbembi, Reagan Matuke, Larousse Marciano, Christian Bena, Serge Moasso, Maurice Nyamayele, Claude Mbenako, Cédric MULAMBA, Olga Tshiyuka, Hervé Nzinga Bidiaka, Marlene Ngoma, Maguy Kalomba, Poro Jeff, Maman Brigitte (décédé), Jean Pi Kafuti, Bing Gbatshu, Kura Shomali, Emanuel Mafuta, Francis Mampuya, Palmire Kapita, Miphy Gialo, Attila Mpiana, Mantieko Kionga, Chris Tundula, Audy Nkebani, Betty Mawete, Louve Luvangadio (décédé), Joujou Dipesa, Jovial Mbenga, Blaise Luala, Auguy Kande, Papy Bambole, Dada Kahindo, Bill Bilenga, Cédrick Efoloko, Saint Théo, Dareck Tuba, Guillaume Okende, Jimmy Tissanabo, Deborah Pezith, Akaz Mamba, Manasseh Nkaya, Christophe Beyeye, Demato Makondele, Bruno Nsuku, Da Lema, Yves Sambu, Maître Eddy Bush, Maître Alain Kibambe, Gloria Makanda, Dora Ekoko…
Je me rappelle de ce premier article consacré à Toto Kisaku en 2002 alors que j’étais stagiaire au Théâtre National. Article signé Donat Madimba au quotidien « les Observateurs ».
La presseLa liste ci-dessous est composée des journalistes qui ont construit l’identité de K-Mu Théâtre. Il s’agit de journalistes et chroniqueurs ci-après: Jeannot Matuaki, Eddy Kabeya, Nioni Masela, Serge Mavungu, Charly Manda, Patricia Basua, Joelle Malu, Pathy Nkieri (Smalto), Patient Ligodi, Kaki Akewa, Narsix Baia, Kaki Akewa, Christian Butsila, Cinardo Kivuila, Jules Mwamba, DJ Dady, Moses Binyamu, Fiston Mayemba, Marcel Mayoyo, Sylvie Ngoyi, Arsen Kamango, Patrick Ntambwe, Jing Nawej, Zoé J. Ndeka, Guylain Kabalundi, Pamela Kalimasi, Noëla Madinga, Filip Kabeya, Hervé Mbuyi, Mireille Bukasa, Martin Enyimo, Patrick Nzazi, Zaîna Kere-Kere, Judith Asina, Charly Kadima...
Spécial Thanks:La liste est et reste exhaustive.
Thank you so much à tout celui qui a apporté sa pierre dans l’existence de K-Mu Théâtre.
Que toute personne qui a collaboré avec K-Mu d’une manière ou d’une autre puisse nous laisser un message au bas du site. Je ne manquerai pas de lui placer.
Cette présentation est différente de la biographie de Toto Kisaku
Je ne pourrait pas finir cette présentation sans remercier mes deux icônes de l'Institut National des Arts:Merci à vous,
K-Mu Théâtre, pour la culture de la Culture
Sept jours pour sept innocents dans un quatre murs de détentions sans procédures juridiques. Une chambre sombre où seuls les sens communiquent. On assiste à une série des expressions silencieuses remplie des pensées de détenus et de ceux qui pensent tout en étant en liberté. Que pensent-il de la liberté, de la démocratie et de l'intégrité ? A ceux qui soutiennent ces systèmes qui marginalisent la vérité, bien sûr vous avez encore le choix, mais sachez-le que personne ne peut échapper aux conséquences de ses choix. A ceux-là qui pensent que l’ennemi n’est pas dans le fond mais plutôt dans la forme, sachez-le que seul votre propre intégrité constitue une arme solide capable de résister aux plans tumultueux d’un système corrompu. We looking for Coproductions Toto M. Kisaku
This presentation is A Voice from the Congo with Toto Kisaku, a Congolese actor and theatre director. He and his theatre group, K-Mu Theatre, were the 2010 recipients of the Freedom to Create Prize, an international award that supports and recognizes artists who strive for social change in places where there is no freedom to create. His group received this prize for a production about the violent persecution of children accused of witchcraft.
Led by theater director Toto Kisaku, kids and adults alike will transform into the characters of his favorite african tale during a 2 hour storytelling experience that combines hands-on activities and live performance. Ages 6 & up In French
A Voice from the Congo With Toto Kisaku
Sa philosophie et son travail sont basés sur l’intérieur des quatre murs. Cet intérieur peut être celui d’un corps (avec ou sans vie), d’une communauté, d’un chantier en construction, d'un système politique… Le grand intérêt sur ce qui se passe de l’autre côté du mur que les gens ignorent, contrairement au recyclage des objets qu’on doit ramener à l’intérieur auquel il n'a jamais été contre.
Son travail d’activiste se repose sur le traitement des lois votés par les gouvernements, mais qui n’ont jamais été mises en application. Avec comme objectif d'informer de manière éficace les communautés à travers les arts. Cas du projet « Basal’ya bazoba » projet sur la sensibilisation de la loi portant protection des enfants en RDC spécifiquement à Kinshasa.
Freddy Tsimba et Toto Kisaku décident d'interroger les corps, les souffles, les mouvements, les voix... Cette interrogation ne devra intervenir dans vos régions et zones où l'on vit entre mi-turbulence et mi-troubles. Placer un symbole de paix et de dialogue afin de rétablir les rapports entre les communautés, groupes, peuples, secteur, races, religions, groupes ethnies...
One man and six unknown, almost invisible bodies sit motionless in different positions of supplication facing an empty electric chair in a silent, dark room. They wait for their death, which comes to them one by one. They have the choice between death and the chair. The choir sings a requiem under the direction of a tireless maestro, upheld by the law and dictating his system through a hymn: "No truth, no apathy! Be a spectator to your own desolation »
The hand that gives the order is sometimes invisible, but often known, or otherwise imagined by our own consciousness and the consciousness of the common folk as dictated by the period, the circumstances and the system that governs. Here holding the maestro’s baton the invisible hand is represented, pictured through a caricature giving direction to the orchestra performing these snippets of requiem accompanying the whole sequence of tragic events.
The story takes place in an illegal detention cell. The tyrant feasts while his prey undergoes torture and meets one by one a tragic end.
One of the detainees thinks aloud making his confession but also questioning fellow observers, who today are complicit in the larger disaster that the world is now experiencing.
Team